Le 19 janvier, le tribunal administratif de Basse-Terre a annulé la suspension de deux membres du personnel de l’Établissement public de santé mentale (EPSM), une infirmière et une assistante médico-administrative, ainsi que d’une employée cadre administrative au CHU.
Les deux employées de l’EPSM ne devaient pas être suspendues car elles bénéficient encore de leur certificat de rétablissement, établi lorsqu’on a guéri du Covid. La cadre, elle, ne serait pas concernée par l’obligation vaccinale car son poste est éloigné de tout contact avec le public ou avec d’autres professionnels. Certains chefs d’établissements sont tellement pressés de suspendre les non-vaccinés qu’ils ne respectent pas les règles. C’est une première victoire sur le plan juridique pour ces salariés. Mais l’annulation du tribunal n’est que provisoire.
Rien n’empêche que la direction de ces établissements fasse appel de la décision du tribunal et revienne à la charge pour suspendre de nouveau ces salariés dès que les conditions le permettront.
Seule une mobilisation générale radicale permettra de faire reculer définitivement le gouvernement et les directions des établissements et les forcera à réintégrer les soignants suspendus.