Plus de trois semaines après les premières attaques russes en Ukraine, plusieurs milliers de personnes ont péri dans le conflit, trois millions et demi ont fui le pays, et des millions d’autres ont été contraintes de se déplacer.
Les troupes russes sont parvenues à occuper une partie importante du territoire. Au Nord elles ont fait une avancée de plusieurs centaines de kilomètres dans le pays, et au Sud elles occupent la partie entre la Crimée, déjà annexée par la Russie, et la région du Donbass. Les troupes de Poutine bombardent sans relâche les villes du pays.
Il y a des villes complètements détruites, d’autres assiégées. C’est le cas à Marioupol qui subit les bombardements à répétition, visant les zones industrielles, le port, mais aussi les quartiers civils pour briser la résistance. Des infrastructures servant de refuge pour des milliers de personnes ont été bombardées. Des armes de plus en plus destructrices entrent en jeux, le 19 mars la Russie a déclaré avoir utilisé ses missiles hypersoniques Kinjal pour la première fois. Des missiles réputés impossibles à intercepter, surpuissants, pouvant atteindre la vitesse de 12 000 km/h. Dans les villes occupées, la population manifeste tous les jours contre la guerre et l’occupation, comme à Kherson, à Enerhodar, à Berdiansk malgré la répression.
Les dirigeants russes se retrouvent face à une résistance importante sur le terrain. Les puissances impérialistes occidentales fournissent des armes à l’Ukraine. Dirigeants de l’OTAN et dirigeants russes n’ont que faire de la population qui souffre. Poutine fait bombarder sans arrêt en espérant une capitulation du gouvernement ukrainien. Les puissances occidentales qualifient Poutine de criminel de guerre en raison de la mort des civils et des enfants. Mais eux en ont fait autant en Afghanistan, en Irak, au Mali et naguère en Algérie. Tous ces dirigeants sont des brigands qui à tour de rôle écrasent les peuples dans le sang !