Depuis plusieurs mois les prix augmentent. Ceux qui souffrent le plus ce sont les couches populaires et les travailleurs.
Les prix sur les produits de première nécessité ne cessent d’augmenter depuis plus d’un an. Il en est de même pour l’énergie.
Les conséquences de cette augmentation sont plus graves ici aux Antilles qu’en France. Les prix sont plus élevés de 12,5 % à 30 %. Les gérants des Grands Moulins des Antilles (GMA) ont annoncé une hausse sur le prix de la farine des boulangers. En moins d’un an le prix de la baguette est passé de 0,90 euros à 1,20 euros, il est prévu une nouvelle hausse à 1,40 euros.
Selon l’Insee les prix de l’énergie avaient déjà fortement augmenté de 24% de juillet 2020 à juillet 2021. En février de cette année, le sans-plomb était à 1,77 euros. Au 1er mai, le prix du sans-plomb aurait dû passer à 1,97 euros. Mais l’État l’a réduit à 0,15 centimes. C’est une mesurette face à l’importance de l’inflation.
Cette situation justifie des augmentations de salaires, il faut augmenter tous les salaires de 500 euros. Face à l’inflation, il faut aussi indexer les salaires sur les prix, à chaque fois que les prix augmentent les salaires doivent aussi augmenter. Aucun salaire, aucune pension ne doivent être inférieurs à 2 000 euros net par mois.
La flambée des prix n’est pas une fatalité due à la pandémie ou à la guerre. Ce sont les grands groupes capitalistes qui organisent la hausse des prix et les pénuries. Le groupe pétrolier Total-Energies a annoncé un bénéfice net de 16 milliards en 2021. L’économie est organisée uniquement pour enrichir ceux qui dominent le système, plongeant une partie de l’humanité dans la famine à cause des pénuries.