Le 2 juin, les travailleurs de la santé, du médico-social et du CIST (médecine du travail) se sont rendus à l’ARS (Agence régionale de santé). Avec le collectif des organisations et les syndicats, ils ont manifesté et exigé une rencontre avec le directeur de l’ARS, à propos de la réintégration des suspendus. Les portes de l’agence étaient closes et le directeur, Laurent Legendart, a fait venir la police puis la gendarmerie. Les forces de répression ont lancé des sommations, mais les manifestants n’ont pas bougé. Face à leur détermination, le directeur a accepté une rencontre mais le 23 juin. Les grévistes ont protesté. C’est alors que le directeur a donné rendez-vous le lendemain.
Le 3 juin, une délégation a été reçue. Les travailleurs ont dénoncé le non-respect de la procédure des agents qui ont été suspendus, ils ont aussi dénoncé le manque de personnels et les problèmes liés au manque de soins. Le directeur a fait mine de découvrir tous ces problèmes, il s’est dit ouvert au dialogue. Les travailleurs suspendus ne sont pas dupes, la mobilisation continue.