Le 7 juillet 2022, Boris Johnson, le Premier ministre du Royaume-Uni et chef du Parti conservateur, a annoncé sa démission. Embourbé dans plusieurs scandales, 50 membres de son gouvernement avaient démissionné en deux jours.
L’année dernière, il y avait eu le scandale du « Partygate », des fêtes somptueuses organisées dans la résidence du Premier ministre, alors que la population était confinée à cause du Covid. De plus, Boris Johnson avait menti en prétendant ne pas être au courant des attouchements sexuels commis par l’un de ses ministres.
Actuellement, le Parti conservateur est en pleines tractations pour lui trouver un successeur. Il n’y en a pas moins de 11 !
Le principal opposant des Conservateurs, le Parti travailliste, y voit l’occasion d’organiser de nouvelles élections. « Nous n’avons pas besoin d’un changement à la tête des torys [des Conservateurs]. Nous avons besoin d’un vrai changement de gouvernement. », a déclaré Keir Starmer, le chef de l’opposition travailliste.
Mais quel vrai changement pour les travailleurs et la population quand un serviteur de la bourgeoisie succédera à un autre serviteur de la bourgeoisie ?
Pour les travailleurs et les pauvres, rien de bon ne peut venir de ces partis.
Ces derniers sont les représentants de la classe capitaliste anglaise prête à tout pour défendre ses intérêts contre les travailleurs en bloquant les salaires et en aggravant les conditions de travail.
Quant au Parti travailliste, malgré ses origines ouvrières, cela fait bien longtemps qu’il ne défend pas les intérêts des travailleurs.
Entre le 21 et le 25 juin, des dizaines de milliers de cheminots ont fait grève dans tout le pays pour des augmentations de salaire et contre des suppressions d’emplois. Voilà la voie à suivre ! La voie de la lutte collective pour faire valoir ses propres intérêts de classe et pour qu’un jour la classe ouvrière construise son propre parti ouvrier révolutionnaire.