Depuis le 24 février, date de l’invasion russe en Ukraine, les Nations Unies ont annoncé plus de 11 000 victimes (près de 5 000 morts et plus de 6 000 blessés) et 5,2 millions de réfugiés en Europe, au début du mois de juillet. Elles estiment que ce bilan humain pourrait être plus élevé.
La Russie a conquis près de 22% du territoire ukrainien. Au 3 juillet, les troupes russes se sont emparées de la province de Louhansk qui se situe à l’est du pays. Elles continuent leur progression dans la région du Donbass.
Le président russe Vladimir Poutine continue son offensive. Il a émis de nouvelles menaces le 7 juillet dernier : « Les occidentaux veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu’ils essayent ! Chacun doit savoir que nous n’avons pas encore commencé les choses sérieuses ».
Le président ukrainien, Zelensky, soutenu par les pays impérialistes occidentaux en particulier par les États-Unis, réclame davantage d’armes et plus de moyens pour combattre la Russie.
Biden, le président des États-Unis a annoncé une aide supplémentaire de plus de 400 millions de dollars. Le gouvernement ukrainien recevra des lance-roquettes Himars et des munitions. Les États-Unis dépensent sans compter en fournissant des armes de plus en plus sophistiquées et onéreuses à l’Ukraine. La France aussi, dans une moindre mesure.
Cette guerre a été décidée par Poutine pour défendre les intérêts de l’État russe, des oligarques et de sa bureaucratie. L’impérialisme américain et les impérialistes alliés de seconde zone comme la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne arment de plus en plus l’Ukraine et veulent affaiblir la Russie en l’entourant des troupes de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord). Ils prétendent ainsi défendre « la démocratie libérale ». Au nom de cette « démocratie », Biden cherche à renforcer la position de ses capitalistes en Europe de l’est. Au milieu de ce conflit entre puissances, ce sont des civils et des militaires qui crèvent quotidiennement par dizaines ou sont blessés par centaines. Les villes sont bombardées. Des habitations, des hôpitaux, des écoles ont été détruits, obligeant les populations à fuir. Des centaines d’enfants sont tués. Dans certaines régions, les habitants manquent de nourriture, d’eau, d’électricité et de soins médicaux.
Cette guerre ne semble pas près de se terminer. Mettre fin aux horreurs de la guerre et aux souffrances des populations ne sont pas les premières préoccupations des pays impérialistes occidentaux ou de Poutine et de sa bureaucratie.