Des milliers d’hectares de forêt ont brûlé. Cela arrive quasiment chaque année, et ces incendies deviennent de plus en plus ravageurs et difficiles à éteindre. Le changement climatique les favorise, avec la canicule – des températures de 40° et plus – et la sécheresse. Mais un tel ravage sur la nature est tout à fait prévisible. Pourtant, que fait l’État pour anticiper ? Vraiment pas assez ! Année après année, le nombre de pompiers se réduit. Le matériel dont ils disposent est insuffisant. Il faudrait plus d’avions Canadair : la France n’en détient que douze, dont neuf sont en état de marche ! Il faudrait de grandes pelleteuses pour réaliser des coupe-feux. De tels engins existent, mais ils sont la propriété des grandes entreprises ainsi que celle des forces de répression, utilisés pour détruire les barrages de manifestants. Il faudrait un entretien permanent des forêts avec des embauches massives dans ce secteur. Mais les forêts sont en grande partie des propriétés privées, détenues par de riches propriétaires qui exploitent le bois et ne se soucient guère de la prévention et encore moins des embauches pour ce faire.