Le 26 octobre, des milliers de personnes ont formé une chaîne humaine dans la ville de Saqqez d’où était originaire la jeune Mahsa Amini, pour marquer les 40 jours écoulés depuis sa mort.
Cette jeune femme de 22 ans est morte suite à son arrestation par la police parce que son voile ne cachait pas assez ses cheveux. Sa mort est devenue le symbole de la dictature religieuse qui opprime la population iranienne, en particulier les femmes. Depuis son décès, des manifestations ont lieu chaque jour.
Le régime riposte par une répression sanglante, avec au moins 250 morts, des milliers d’arrestations. Pour empêcher la manifestation du 26 octobre, les barrages de police étaient nombreux, les écoles et universités de la région avaient été fermées pour prévenir tout rassemblement.
Mais le mouvement continue, avec le renfort de certains secteurs où les ouvriers mènent des grèves : dans les industries pétrochimiques, notamment, contre la dictature mais aussi pour exiger des hausses de salaire.
La détermination des manifestants a entraîné une partie des travailleurs à se mobiliser. Mais il manque aux travailleurs de l’Iran, comme à ceux du reste du monde, un parti communiste révolutionnaire. Seul un tel parti pourrait donner comme perspective au mouvement de renverser la dictature capitaliste dans son ensemble, pas seulement la dictature islamiste des ayatollahs.
Souhaitons que la révolte actuelle des Iraniens conduise au moins une fraction des travailleurs à s’atteler à la construction d’un tel parti !