Les prix des produits de première nécessité n’arrêtent de grimper, obligeant les familles de travailleurs, de retraités, de chômeurs à restreindre leurs budgets. Les tarifs des transports aériens ne sont pas de reste. Selon la Direction générale de l’aviation civile, les billets d’avion entre la France et les Outre-mer ont augmenté de 20 % en un an. Et entre Fort-de-France vers Paris, les tarifs ont bondi de 25,9 %.
Le président exécutif de la CTM a réagi en jugeant cette situation « intenable pour les Martiniquais ». Face à « une augmentation alarmante », tout en abordant le sujet sur « une rupture de la continuité territoriale » ou encore « d’une mise à mal des relations économiques ». Il s’est adressé à la Première Ministre pour demander à l’Etat de mettre en place un « encadrement des prix », sorte de « bouclier tarifaire ».
Letchimy a voulu montrer à la population qu’il est très préoccupé. Mais il a pris soin de ne pas s’attaquer aux problèmes de fond, en noyant le poisson concernant la hausse des salaires, des pensions, des retraites et des minima sociaux.
La réalité, c’est qu’il ne maîtrise rien du tout, face aux capitalistes qui font, eux, ce qu’ils veulent en augmentant les tarifs des billets d’avion.
Les familles populaires quant à elles, n’arrivent plus à voir le bout du tunnel, face à ces hausses de prix multiples. Voilà la réalité. La spécificité et la continuité territoriale n’est qu’un petit élément.
Alors, pour faire face à ces hausses de prix incessantes, les travailleurs, les retraités, les chômeurs, les familles ne peuvent compter que sur leurs luttes. Pour eux la solution viendra d’un rapport de force qui leur soit favorable, pour contraindre le gouvernement, le patronat à augmenter les salaires, les pensions de l’ordre de 300 euros à 500 euros par mois.