La guerre lancée par Poutine sur le territoire ukrainien se poursuit après plus de dix mois. Loin des bombardements, les journaux télévisés français font parler en continu une ribambelle de « spécialistes » autour du conflit.
Leur micro est ouvert pour démonter la propagande russe, lorsque l’armée revendique le bombardement d’une caserne ukrainienne par exemple. Ils sont les premiers à se réjouir de la frappe ukrainienne du 1er janvier à Makiïvka qui a fait 89 morts selon Poutine dans le camp russe. Tout ce beau monde commente et analyse les moindres faits et gestes du conflit. Mais sur place la guerre se fait avec la peau de centaines de milliers d’Ukrainiens et de Russes.
Des estimations datant de novembre 2022 parlent de 200 000 victimes militaires dans les deux camps (tués et blessés). D’au moins 40 000 civils tués à cause du conflit. Les bombardements, les armes sont une réalité qui tue chaque jour et crée la désolation. Récemment les journaux parlaient d’un champ de mines de 250 000 km2 en Ukraine, menaçant pour des années les populations et les activités agricoles. En plus des victimes il y a les coupures d’électricité en plein hiver.
Les pays impérialistes d’occident renchérissent les aides militaires, la Russie répond par de nouvelles provocations et bains de sang. La population est prise en étau dans cette guerre car, entre les grandes puissances, d’un côté les États-Unis et les autres pays de l’OTAN et de l’autre la Russie, c’est à qui fera la plus grosse démonstration de force. Nous aurions bien tort de prendre position pour l’un de ces deux camps.