Le 20 janvier 2023, un an après leur arrestation, la détention provisoire de quatre des « Grands frères » a été prolongée de six mois. Il s’agit de Frédéric Dumesnil, Noël Daufour, Didier Laurent et Loïc Chenilco. Trois autres ont été libérés.
Il s’agit des jeunes ayant participé aux émeutes à Pointe-à-Pitre lors de l’explosion sociale de novembre 2021. En janvier 2022, il y a un an, ces sept hommes ont été arrêtés et subissent un véritable acharnement des autorités. Ils sont accusés d’avoir organisé les émeutes en Guadeloupe en novembre 2021. Sans aucun procès, ils ont été placés en isolement avec interdiction de contact avec leurs proches. Certains ont été expédiés dans des prisons de l’Hexagone et de Martinique.
Leur famille, leurs proches, soutenus par des organisations politiques et syndicales restent mobilisés pour dénoncer cet acharnement de l’État.
Les émeutes de novembre 2021 sont le fruit de la désespérance et de l’indigence d’une bonne partie de la jeunesse. Mais les autorités s’acharnent à faire croire que cette explosion sociale a été orchestrée par quelques individus et que ces émeutes n’auraient rien à voir avec le ras-le-bol d’une jeunesse plongée dans la misère et le chômage massif.
Les « Grands frères » sont des boucs émissaires. Combat ouvrier dénonce le traitement qui leur est réservé et réclame leur libération !