Une intervention dans le débat sur les retraites a fait grand bruit à l’Assemblée nationale. Un député de LFI (La France Insoumise) s’adressant Olivier Dussopt, le ministre du travail, a utilisé les expressions « imposteur » et « assassin ».
Face au tollé des députés de Macron et des LR et même de la NUPES, ce député s’est excusé dans la foulée. Le terme « assassin » a été jugé insultant, excessif et injustifié par une très large fraction des députés de tous bords. Mais il n’y eut aucune réflexion sur celui d’« imposteur », qu’il serait difficile à Dussopt de contester.
En effet, les déclarations des ministres laissant croire que tous les retraités percevraient 1200 euros minimum après l’adoption de la réforme des retraites ont permis de mettre à jour un des énormes mensonges du gouvernement. Et le coup de grâce est arrivé avec la déclaration d’un député rapportant sa rencontre avec le directeur de la Sécurité sociale. Ce dernier indiquait n’avoir jamais communiqué à Dussopt le nombre de 40 000 bénéficiaires d’une pension de 1 200 euros. Selon lui, seulement un peu plus de 13 000 retraités en bénéficieraient. Donc très loin du chiffre que le ministre avait annoncé aux députés. Dussopt, sommé de dire l’origine de ce chiffre 40 000, a envoyé paitre tout le monde en déclarant qu’il n’avait pas à se justifier.
Bel aveu que ce projet gouvernemental est une imposture, puisque bâti sur des mensonges pour racketter les travailleurs. Ils montrent que ces hommes politiques sont de véritables marionnettes au service des capitalistes !