Chaque année, le 14 février, au Moule, une commémoration est organisée par des organisations syndicales (CGTG, UGTG), des travailleurs de l’usine Gardel et par des organisations politiques telles que le Parti communiste guadeloupéen, LKP (Lyannaj Kont Pwofitasyon).
Certains militants de Combat ouvrier y sont aussi présents dont des anciens qui ont connu le « massacre de la Saint-Valentin ». Dans l’après-midi des militants de la CGTG ont déposé une gerbe sur la stèle des quatre victimes de la tuerie : Constance Dulac, André Dernon, Justinien Capitolin, François Serdot. Plus tard dans la soirée, LKP a organisé une veillée commémorative près du cimetière. Au son des tambours, les participants ont défilé dans les rues du bourg où a eu lieu la fusillade, notamment sur le boulevard Rougé. Ils se sont arrêtés à l’endroit où chacune des victimes a été assassinée par les forces coloniales. Puis, des représentants syndicaux et des travailleurs en lutte comme ceux de la santé, de la Poste, se sont exprimés sur la place du cimetière. Ils ont aussi apporté leur soutien aux grévistes d’EDF PEI.