La grève a commencé le 19 avril et c’est seulement le 12 mai que la maire a proposé une rencontre avec les grévistes. Mais ceux-ci sont nombreux, policiers, administratifs, agents techniques, et les conditions, les locaux proposés, n’ont pas permis de tenir une réunion.
La DGS, directrice générale des services est toujours absente. Les policiers ont commencé le mouvement à l’annonce du non-paiement de 25 heures supplémentaires, indispensables au service, et qu’ils devraient effectuer en échange de « récupérations ». Or, déjà maintenant avec les nuits en heures supplémentaires, le sport professionnel à Jarry les mardis et jeudis…, ils n’arrivent pas à prendre des récupérations. D’autres travailleurs municipaux ont rejoint la grève, en soutien aux policiers, et parce qu’ils font aussi des heures supplémentaires. Mais surtout ils avaient lors d’une dernière grève, signé avec la mairie des accords qui n’ont pas été appliqués. De ce fait, les cantines scolaires et d’autres services municipaux sont fermés. Tous les grévistes ont l’impression d’être peu respectés en haut lieu. Ils savent que s’il « n’y a pas d’argent pour les payer », la mairie a embauché plus de 10 cadres chargés de missions inconnues et certainement bien payés.