Au 12 juin, les travailleurs municipaux ont entamé leur 55e jour de grève. Les policiers ont commencé leur mouvement suite à la décision de la maire, Hélène Polifonte, de ne plus payer les 25 heures supplémentaires. Elle veut les remplacer par des heures de récupération.
Ces heures de récupération ne suffiront pas à compenser les heures supplémentaires non payées. Les policiers exerceront non seulement des heures de travail gratuit, mais ils auront une perte de salaire d’environ 600 euros par mois.
D’autres agents municipaux ont rejoint la grève. Les agents des services techniques, de l’urbanisme, du CCAS (Centre communal d’action sociale), de la mairie annexe et de la cantine réclament l’application de l’accord signé suite à la grève de 2019.
Lors d’une rencontre pour négocier avec la maire le 1er juin, les grévistes ont fait une contre-proposition : ils ont abaissé le paiement des heures supplémentaires à 23 heures et ont demandé une revalorisation de la prime IAT (Indemnité d’administration et de technicité). La maire a fixé la poursuite des négociations au 6 juin. Ce jour-là, elle a voulu imposer un protocole de fin de conflit défavorable aux grévistes sans poursuivre les négociations. Les grévistes ont refusé cet accord, la maire a rompu le dialogue.
Le 8 juin, Polifonte, accompagnée des forces de répression, a tenté d’intimider les grévistes mobilisés devant la mairie, mais les grévistes ont tenu tête. Elle cherche à rendre la grève impopulaire en laissant pourrir le mouvement et en diabolisant les grévistes. Malgré toutes ces manigances les salariés en grève tiennent bon et sont déterminés à obtenir satisfaction.