Après une longue liste de jours de fermeture du trafic aérien, la préfecture découvre le problème. Elle constate que ce sont déjà les vacances et qu’il faudrait trouver des solutions.
Mais un peu tard ! C’est bien dommage, surtout quand on se vante d’avoir le plus grand aéroport « ultramarin ».
La préfecture pose le problème en termes de « respect des normes de sécurité et du droit du travail », ce qui est juste. Mais chaque fermeture est d’abord due au manque d’effectifs à la tour de contrôle. La fermeture du trafic qui fâche les autorités est justement le résultat de la politique des gouvernements successifs qui veulent réduire à tout prix la fonction publique, et attendent le dernier moment pour recruter. Or on ne forme pas un contrôleur aérien d’un coup de baguette magique !
Ces autorités qui se plaignent, ne disaient rien, ou approuvaient les réductions d’effectifs. Si de nouveaux contrôleurs sont en formation, d’autres sont partis ou sont en congé de maladie : le sous-effectif génère fatigue et stress !
Le préfet voudrait qu’on accélère, mais on ne peut lancer des contrôleurs non formés en mettant en jeu la sécurité des passagers. Même un contrôleur chevronné venu d’ailleurs doit être formé sur le circuit d’aérodrome et pour l’approche, qui sont propres à chaque terrain, soit 10 à 14 mois de formation minimum !