La réintégration des travailleurs suspendus a débuté le 15 mai dernier, mais tout n’est pas gagné, c’est pourquoi le collectif continue à se battre.
Si les travailleurs titulaires ont été réintégrés, ce n’est pas le cas des non-titulaires. Par ailleurs, la suspension a annulé tous les droits des travailleurs : salaires, congés, retraites… Ils exigent une indemnisation pour les 20 mois passés en étant privés de travail.
Une conférence de presse s’est tenue le 5 juillet pour tenir informés tous les travailleurs et la population.
Après s’être mobilisés le 22 juin, les membres du collectif ont rencontré un sénateur, le président de l’association des maires et des députés (Victorin Lurel, Jocelyn Sapotille, Max Mathiasin). Ces derniers n’ont rien proposé concernant l’indemnisation des travailleurs, prétendant qu’ils n’étaient pas au courant de la manière brutale dont ont été suspendus les travailleurs. Mathiasin a promis une « mission-flash » sur les conditions d’application de la loi du 5 août pour vérifier que tout était fait dans les règles. Lurel, lui, dit qu’il interpellera l’État et les directeurs d’hôpitaux. L’avenir dira s’ils tiennent leurs promesses, mais pour le collectif, la lutte continue, « flash » et autant qu’il le faudra.