À l’occasion des 150 ans de l’abolition de l’esclavage par les Pays-Bas, le roi de ce pays, Willem-Alexander, a présenté des excuses pour l’implication de sa famille (la dynastie Orange-Nassau) dans l’esclavage et la traite. C’est devenu une mode, après les princes de la royauté britannique et d’autres « excusants » européens.
L’esclavage dans les colonies des Pays-Bas a duré 250 ans, notamment au Suriname, dans les îles de Bonaire, Ste-Eustache, Saba, Aruba, Curaçao et Sint-Maarten. Entre 1675 et 1770, l’esclavage a rapporté l’équivalent de 540 millions d’euros à la famille royale. La fortune du Pays et de la famille royale a été constituée pour une grande part sur l’exploitation féroce d’êtres humains.
Aujourd’hui, ça ne coûte pas bien cher de s’excuser. Le seul acte réparateur qui vaudrait le coup c’est l’expropriation de cette royauté, des familles riches ayant profité de cette époque et de celles profitant encore aujourd’hui de l’esclavage salarié. Construire une société débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme, où les richesses profiteraient à l’ensemble de l’humanité et non plus à une minorité de riches serait la meilleure des réparations.