La guerre Israël-Gaza a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une série d’attaques menée en Israël par le Hamas (organisation armée, anti israélienne). Cette opération, appelée opération Déluge d’al-Aqsa, a fait plus de 1 400 morts, en majorité des civils, et plus de 200 otages.
Israël réplique par l’opération Épées de fer comprenant des bombardements aériens, le blocus de la bande de Gaza (pas d’eau, pas d’électricité, pas de gasoil, pas de lignes de télécommunication) et des opérations au sol.
Cette vengeance israélienne a entraîné la mort de plus de 8 000 civils, des disparus sous les décombres, et le déplacement de plus de 1 500 000 civils.
Les craintes d’une crise humanitaire profonde augmentent avec le siège militaire par Israël de cette enclave palestinienne. Elle était déjà sous blocus égyptien et israélien, jusqu’au 21 octobre où le poste-frontière égyptien de Rafah s’ouvrit pour laisser passer des convois humanitaires.
Cette aide humanitaire est une goutte d’eau dans un océan de souffrances. À la barbarie du Hamas, Israël répond par une barbarie encore plus atroce : des centaines d’immeubles, des quartiers entiers rasés, des hommes, femmes, enfants, vieillards, malades, assassinés. Hôpitaux débordés. La tragédie se déroule sous les yeux du monde entier.
L’armée israélienne creuse encore le fossé de sang et de haine qui sépare les Palestiniens des Israéliens.
De ces événements dépend l’avenir des Palestiniens et des Israéliens pour des décennies. De ces événements dépend l’avenir du Moyen-Orient tout entier et peut-être du monde, car qui peut être sûr que ce conflit n’embrasera pas la planète ?
L’armée israélienne a annoncé, dans la nuit de dimanche à lundi, avoir effectué des frappes au Liban et en Syrie « en réponse à des tirs syriens en direction du territoire israélien ».
Les États-Unis ont déployé deux porte-avions dans la région et ont envoyé de nouvelles armes en Israël. Macron s’y est rendu mardi 24 octobre avec le même message de soutien à Israël.
Aujourd’hui, l’Irak, la Syrie, la Libye, le Liban, la Jordanie, l’Iran, le Yémen sont aussi des bombes sociales, avec des dizaines de millions de pauvres parfois aussi désespérés que les Palestiniens. Dans cette situation où la moindre étincelle peut provoquer une déflagration, les grandes puissances laissent Netanyahou jouer avec le feu.
Le carnage perpétré aujourd’hui à Gaza se fait avec la complicité des puissances impérialistes. Depuis des décennies, ces grandes puissances occidentales qui se prétendent démocratiques ont fait de l’État d’Israël leur bras armé dans ce Moyen-Orient riche en pétrole, Elles ont couvert tous ses crimes et elles continuent d’imposer leur domination en taillant dans la chair des peuples.