En deux mois de conflit, les bombardements israéliens ont fait 17 700 morts palestiniens dans la bande de Gaza. Les bombardements y sont quotidiens depuis l’attaque du Hamas en Israël qui a causé la mort de plus d’un millier de personnes le 7 octobre.
Fin novembre une trêve a eu lieu pour des échanges d’otages Israéliens et de prisonniers palestiniens. Elle n’aura duré qu’une semaine.
Après avoir forcé la population à se rendre dans le Sud, détruit le Nord de la bande de Gaza, l’armée israélienne se lance maintenant à l’assaut du Sud. Là où se réfugient plus de deux millions de civils.
L’écrasement du peuple palestinien continue sous l’œil bienveillant des pays impérialistes, quand ils n’y participent pas directement. Le 9 décembre les États-Unis ont approuvé la vente d’urgence à Israël de près de 14 000 munitions pour les chars israéliens. Le 8 décembre, les États-Unis utilisaient leur droit de veto à l’ONU contre un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu immédiat.
Benyamin Netanyahou a affirmé qu’il comptait poursuivre cette sale guerre au prétexte d’éliminer le Hamas. Mais c’est l’armée israélienne qui, par la violence et l’humiliation, fait naître dans toute la Palestine des générations de révoltés, prêts à se battre, à manifester et à mourir pour se venger et ne plus subir cette oppression. Les dirigeants capitalistes et leurs serviteurs politiques attisent les divisions entre les peuples pour mieux exploiter les classes laborieuses et nous embrigader dans des guerres fratricides quand ils en ont besoin.