À la mi-décembre, 215 tonnes de riz brut importé d’Inde (dix conteneurs) ont été saisies par la douane à Jarry. Les contrôles sanitaires effectués lors du débarquement ont révélé que ce riz est impropre à la consommation à cause de la présence de pesticides et de fongicides. Il s’agit du pesticide « chlorpyriphos » et du fongicide « tricyclazole » dont l’utilisation est interdite en Union européenne. Le destinataire de ces tonnes de riz est la société Craf (Compagnie rizicole des Antilles française), un des principaux groupes sur ce marché aux Antilles. Le 8 décembre, une autre saisie de 22 tonnes de marchandises avait déjà été faite pour les mêmes causes.
Cet incident ne manque pas de soulever des questions : les contrôles sanitaires sont-ils assidus ? Du riz contaminé est-il déjà parvenu jusqu’à nos assiettes ? Les dirigeants de Craf seraient-ils capables de nous vendre du riz contaminé pour continuer à faire tourner leur industrie et faire des profits au détriment de la santé des consommateurs ?