Comme dans l’Hexagone, des enseignants se sont mis en grève le 1er février. Après s’être mobilisés à Boisripeaux aux Abymes, ils étaient près de 200 à manifester dans les rues de Pointe-à-Pitre. Ils exprimaient leur colère contre la suppression de postes. Le rectorat veut supprimer près de 107 postes dont 80 dans le primaire sous prétexte que les effectifs diminuent dans les classes. Or les classes sont surchargées : souvent plus de 30 élèves par classe. Si on augmente le nombre de professeurs, l’enseignement sera de meilleure qualité, surtout pour les élèves en difficulté scolaire.
Les enseignants réclament aussi de meilleurs salaires. Mais l’État se moque de l’éducation. Ce qui compte ce sont les résultats comptables. Comme pour tous les services publics !