La grève des agents des Abymes pour l’obtention de tickets restaurant a démarré le 27 février. Les grévistes ont installé leur piquet de grève à la mairie et devant le service technique.
Le maire refuse de négocier avec les grévistes. Il fait tout pour dénigrer la grève. Il tient des propos violents sur les réseaux sociaux en appelant presque au lynchage des grévistes. Le 1er mars, ce maire a envoyé une troupe composée d’élus municipaux, de militants de son parti politique et d’agents de la collectivité. Ces derniers ont attaqué le piquet de grève devant le service technique. Les images ont circulé partout.
Les grévistes ont résisté face à cette attaque et leur détermination en est ressortie grandie. Ils ont transformé le piquet de grève en bik, c’est-à-dire en campement permanent.
Ces appels à la violence sont le signe d’un comportement de maire aux abois qui craint qu’une partie de son influence sur les agents en prenne un coup. Pourtant une pétition pour les tickets restaurants a rassemblé 901 signatures parmi les agents en novembre dernier. C’est plus de 80 % du personnel communal ! Ces 901 signatures sont plus légitimes que n’importe quel conseil municipal.