Sucrerie en lutte (Gardel)
Une année blanche pour la récolte ?
Les petits planteurs tiennent bon face à la direction de Gardel. Les propositions pour le prix de la tonne de canne à 109 euros ne sont pas acceptables face aux bénéfices engrangés par l’usine. Les planteurs menacent de ne pas lancer la récolte et laisser les cannes sur pied cette année.
Un PDG alarmiste…
Le PDG de Gardel annonce la « prise en otage » de l’électricité en Guadeloupe si Gardel ne fournit pas de bagasse à la centrale électrique d’Albioma. Foutaises ! Comment Albioma fait pendant l’intersaison alors qu’il n’y a pas de cannes coupées. La Centrale produit quand même de l’électricité. De qui se moque le PDG ?
Écho des hôpitaux (Martinique)
Une fermeture qui s’éternise !
Le restaurant du personnel a été fermé en 2020 pour cause de covid. Il n’a jamais réouvert depuis. Des travaux ont été programmés et devaient permettre sa réouverture vers septembre 2023, mais ils ne sont toujours pas terminés. En attendant, le personnel doit s’approvisionner au niveau 0 à PZQ ou à la MFME. Et cela demande un certain budget !
Écho de France–travail (ex Pôle emploi)
Abymes Dothémare : les agents se mobilisent
Le 11 mars, les agents de Dothémare se sont mobilisés pour la deuxième fois pour obtenir la réparation du système de climatisation de l’agence. Il manquerait une pièce dont la date d’arrivée en Guadeloupe est sans cesse repoussée. La colère porte sur les conditions de travail mais aussi sur la conduite du directeur toujours absent et le manque d’effectif.
Tout va très bien, Madame la marquise…
Deux agences, Morne-à-l’Eau et Abymes Dothémare sont fermées depuis plusieurs semaines. À Morne-à-l’Eau pour un dégât des eaux, à Dothémare pour une climatisation défectueuse depuis des années. Ça ne gène aucunement la direction. Télétravail, quand tu nous tiens…
Marie-Galante : le cadet des soucis de la direction
La nouvelle agence a pourtant déjà été livrée, mais les collègues ont interdiction de visiter leur futur lieu de travail. Une réunion de la CSSCT a eu lieu cette semaine mais aucun représentant de la direction n’a jugé utile de se déplacer. Bienvenu dans le monde merveilleux de France travail !
La voix des communaux (Abymes)
Une réflexion…
Soi-disant il n’y a pas d’argent pour les 35h des agents à temps non complet, pour réparer ou remplacer les climatiseurs, pour embaucher des soignants au CCAS, pour remplacer plus souvent les tenues de travail, pour les tickets restaurant, mais il y a de l’argent pour payer une entreprise de sécurité privée avec autant de vigiles pendant deux semaines jour et nuit !?
Petit-à-petit
Les collègues de Chazeau sont en droit de retrait depuis novembre dernier pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils occupent à quatre un bureau qui prend deux personnes. On leur a promis depuis longtemps l’espace du bas occupé par le relais livre de Cap Excellence. Finalement, le déménagement du relais est en cours. Mieux vaut tard que jamais !
L’écho de Jarry
SGEC Gaddarkhan : retard sur les salaires
Les salaires du mois dernier étaient censés être versés le 28 février. Au 11 mars, ils n’étaient toujours pas arrivés. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, et comme d’habitude c’est après coup que les travailleurs sont avertis.
SGEC Gaddarkhan : pas de salaire, pas de travail
Le 11 mars les travailleurs ont cessé le travail. Le patron dit qu’il fait son possible pour que les salaires de février soient versés au 15 mars. Il voulait que le travail continue d’ici là…Il ne manque pas d’air.
SGEC Gaddarkhan : payez !
Le passage du patron au tribunal en 2021 nous avait appris qu’il avait un revenu annuel de 500 000 €, soit en moyenne 41 000 € par mois. Il touche en un mois ce qu’un salarié pourrait toucher en deux ans. Si son revenu mensuel permettrait de survivre près de deux ans, le salaire des travailleurs, lui, ne tient pas plus d’un mois. Alors le salaire c’est en temps et en heure !