Le 11 avril, les agents du centre pénitentiaire de Baie-Mahault étaient mobilisés.
Une partie a refusé d’entrer au travail, empêchant ainsi le fonctionnement normal de l’établissement. Les extractions et les arrivées ont dû être suspendues. C’est l’agression de deux surveillants en moins de 24 heures qui est à l’origine du mécontentement. Les agents dénoncent le manque d’effectifs et réclament des embauches. Certaines unités ne sont surveillées que par un seul agent, là où ils estiment qu’il en faut au moins deux. Ils exigent aussi la création d’unités spécialisées pour la prise en charge des nombreux détenus qui présentent des troubles psychiatriques. Par leur mobilisation ils ont pu se faire entendre. Les agents attendent maintenant des mesures de leur direction.