Depuis le massacre atroce du 7 octobre 2023 par le Hamas, Israël se venge en exterminant la population palestinienne. L’État d’Israël a déjà tué plus de 37 000 personnes à Gaza, dont une majorité de femmes et d’enfants, sous prétexte de devoir éliminer le Hamas.
Le 24 mai, la Cour internationale de justice ordonnait à Israël de cesser son offensive militaire sur la ville de Rafah. Le samedi 25, l’armée israélienne continuait de bombarder la bande de Gaza. Et le 26 mai, un centre pour personnes déplacées près de la ville de Rafah était attaqué, faisant une quarantaine de morts.
Le 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), demandait des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » commis dans la bande de Gaza.
Même s’ils sont délivrés, l’exécution des mandats d’arrêt ne tiendra qu’au bon vouloir des États. Jusqu’à maintenant, les puissances occidentales sont des soutiens indéfectibles d’Israël. Les États-Unis ont dénoncé la requête du procureur. La Hongrie a déjà annoncé qu’elle ne compte pas exécuter de mandat d’arrêt contre Netanyahou.
Les instances internationales n’ont aucune prise sur Netanyahou. Soutenu par les États-Unis, il se sent libre de continuer le massacre du peuple palestinien et sa politique de colonisation.
Ni les dirigeants d’Israël, ni le Hamas, ni les États impérialistes, ni les instances internationales ne sont en mesure d’apporter une paix durable.