Les élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024 révèlent partout leurs lots de surprises. Les convictions chez certains hommes politiques locaux sont à géométrie très variable. Et qu’importe la manière et les contorsions à faire. Tout est bon pour atteindre le but visé.
Yann Monplaisir, capitaliste local, maire de Saint-Joseph et homme politique dit de « droite » a été un dirigeant du RPR du temps de Chirac. Il a choisi de s’allier à Bruno Azérot, maire de Sainte-Marie, président de Cap Nord, et allié de Letchimy pour conquérir la Collectivité Territoriale de Martinique.
Monplaisir espérait certainement tirer bénéfice du soutien de Azérot comme Frédéric Buval. Ce dernier, alors maire … socialiste de Trinité, a remporté un siège de sénateur avec l’appui de Azérot, lors du dernier renouvellement. Et une fois élu, Buval a rejoint les rangs du parti de Macron au Sénat. Mais cette fois, la formule de l’homme de Sainte-Marie n’a pas marché et Monplaisir ne goûtera pas au plaisir d’être député.
Ces combines montrent bien à quel point certains se moquent éperdument des populations qu’ils sont censés représenter.