Quinze organisations indépendantistes de Corse, Mélanésie, Polynésie, Caraïbes, Martinique, Guadeloupe ont participé à ce congrès.
Bakou est la capitale de l’Azerbaïdjan. On a pu entendre sur les réseaux sociaux, notamment l’intervention de l’UPLG (Union pour la libération de la Guadeloupe). Le PKLS (Parti communiste pour l’indépendance et le socialisme) de Martinique était présent. Le « front international de libération » a été créé.
Ce sont les manifestations insurrectionnelles récentes de Nouvelle Calédonie qui ont sans doute précipité la tenue de ce congrès. De même que la déportation et l’emprisonnement de militants indépendantistes en France.
Quant à l’Azerbaïdjan, il utilise ce congrès pour régler un compte avec l’État Français qui soutient son ennemie, l’Arménie.
Toutes ces organisations nationalistes remettent en cause la domination de l’État français sur leur territoire. Mais elles ne remettent pas en cause le statuquo social, c’est-à-dire la domination des grands groupes capitalistes sur ces pays et leur population, en particulier les travailleurs. Ces derniers sont en réalité les plus colonisés. Ils connaissent en plus du mépris et du racisme, l’exploitation capitaliste. Mais cela, les nationalistes ne le remettent pas en cause. Et cette politique laisse entrevoir, même en cas d’indépendance, la poursuite de l’exploitation de classe, comme dans les pays indépendants d’Afrique par exemple. C’est là que se situe notre divergence majeure avec ces organisations et leur dernier congrès de Bakou.