Les 25 et 26 août deux chauffeurs de bus Karulis ont été agressés. Dans les deux cas il n’y avait pas de passagers dans le bus et le but de l’agresseur était d’obtenir la caisse.
La direction de la société avait déjà reçu des chauffeurs la demande de vitre de protection, seul moyen d’éviter ce type d’agressions. Mais jusqu’ici aucune vitre n’a été posée.
Suite à l’agression un des chauffeurs, blessé, s’est adressé à la direction, le responsable l’a renvoyé… à l’agresseur ! Pour les patrons les chauffeurs blessés n’ont qu’à se débrouiller avec les agresseurs ! Cette façon de raisonner a entrainé une réaction des chauffeurs qui ont suspendu un moment leur activité. Une occasion de plus de montrer que les travailleurs qui enrichissent les patrons doivent s’organiser pour être payés correctement mais aussi pour protéger leur vie !