Dans la partie hollandaise de l’île, (l’autre partie étant française), le Premier ministre Luc Mercelina, leader du parti URSM (Mouvement unifié et résilient de Sint Maarten), n’ayant pas la majorité pour gouverner, avait dissous le parlement.
Sept mois après ces élections législatives, un nouveau scrutin a eu lieu le 19 août pour choisir à nouveau les membres du Parlement.
Une coalition de quatre partis s’est alors constituée pour avoir la majorité des sièges du parlement et donc former un gouvernement. Cependant cette coalition n’a pas duré car un des membres du Parlement, Kevin Maingrette, appartenant à la majorité, a retiré son soutien.
Les résultats du nouveau scrutin sont à peu près les mêmes que ceux du précédent. Aucun parti n’a obtenu la majorité, c’est-à-dire huit sièges sur 15.
À l’issue des élections du 19 août, les sièges sont répartis entre le parti NA (Alliance nationale) qui a obtenu trois sièges, le URSM et DP (Parti démocrate) ont trois sièges chacun, le PFP (Parti pour le progrès) a deux sièges et les partis NOW (Parti pour la prospérité de la nation) et SAM (Mouvement d’action Soualiga) ont chacun un siège. Le 22 août une nouvelle coalition s’est formée entre l’URSM, DP, PFP et SAM avec neuf sièges.
Depuis 2010, Sint Maarten n’a connu qu’un seul gouvernement qui a été au bout de son mandat de quatre ans.
Le 18 juillet, durant la campagne électorale un des candidats, Olivier Arrindell, a été victime d’une tentative d’assassinat, sa femme a été mortellement touchée.
En plus de cette instabilité politique la population voit sa qualité de vie se dégrader. Les coupures d’électricité sont récurrentes. Ces derniers mois les habitants subissent des délestages trois fois par jour avec des coupures de plus de deux heures. L’unique compagnie d’électricité NV GEBE a des difficultés.
La défaillance du réseau est due à des équipements obsolètes. Au sein de la population, le mécontentement grandit.