Les acteurs de la formation des prix de l’alimentation réunis en table ronde autour du préfet de Martinique Jean Christophe Bouvier le 12 septembre dernier, ont dégagé quatre axes pour lutter contre la vie chère.
Aujourd’hui, ils ciblent principalement une baisse dite pérenne de 20 % sur 2 500 produits. Les pistes du préfet sont loin du compte. Il est question de la réduction des frais d’approche par la constitution d’un fonds de compensation.
Il pourrait s’agir d’une aide publique au fret au titre de la continuité territoriale comme cela existe entre la Corse et la France hexagonale. Pas d’une ristourne sur les bénéfices du géant du transport maritime CMA-CGM (23 milliards de profits en 2022). Il est envisagé surtout la réduction de la fiscalité, avec suppression de la double taxation TVA et Octroi de Mer dans la formation du prix. La suppression de la TVA sur les produits de grande consommation, passant de 2,1 % à 0 %, serait envisagée, après accord du gouvernement, ainsi que la baisse de l’octroi de mer sur les produits de grande consommation en accord avec la Collectivité territoriale de Martinique. Quant aux gros possédants de la grande distribution et de l’import-export, ils conservent tous leurs privilèges, au détriment des populations.