Le 7 octobre, les animatrices périscolaires de la commune de Saint-François ont redémarré la grève qu’elles avaient suspendue début septembre. Le maire, Jean-Luc Périan refuse de répondre à leur revendication.
Ces travailleuses s’occupent de l’animation lors des moments où les enfants ne sont pas en classe. Elles sont fonctionnaires pour la plupart mais à temps partiel. La majorité est à 28 heures ce qui représente des salaires de misère. Elles font des heures supplémentaires non payées et leurs horaires sont aberrants, par exemple des coupures où elles doivent quitter l’école pour revenir plus tard dans la journée.
Elles exigent que leur temps de travail augmente pour gagner de meilleurs salaires.
Pourtant, en décembre dernier, l’ancien maire aujourd’hui révoqué s’était engagé à augmenter leur quota horaire pour la rentrée de septembre 2024.
Aujourd’hui, le maire s’appuie sur un rapport de la Chambre régionale des comptes pour prétexter des difficultés financières qui l’empêchent de leur donner satisfaction.
Le 7 octobre, il a carrément refusé de les rencontrer en les sommant de reprendre le travail.
C’est sans compter sur la détermination de ces femmes, travailleuses en lutte.