Le Liban continue de subir les frappes intenses de l’armée d’Israël. Le 20 octobre des bombardements ont eu lieu dans plusieurs dizaines de localités du sud du pays.
Ce jour-là au moins deux frappes ont touché Beyrouth, la capitale. La veille, le premier ministre israélien Netanyahou avait sinistrement annoncé aux habitants de deux quartiers de Beyrouth qu’ils avaient 40 minutes pour évacuer le quartier avant les frappes… Quand ce sont des villages qui sont frappés il n’y a pas d’annonce.
Mi-septembre Israël avait débuté des frappes massives dans le sud du Liban, juste après l’épisode sordide de l’explosion des bipeurs piégés. Les conséquences sont catastrophiques pour la population. La guerre entre Israël et le Hezbollah a déjà fait plus de 2 300 morts et 11 000 blessés libanais. Sans compter les milliers de disparus. Plus d’un million de personnes ont dû évacuer leurs habitations.
L’État d’Israël crée donc un nouveau champ de ruines après Gaza. La seule réaction des pays du G7 fut lorsque l’armée israélienne opéra des frappes dans les localités où la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) exerce sa mission de « maintien de la paix ». Au moins cinq Casques bleus avaient été blessés.
Netanyahou sait qu’il est soutenu par les grandes puissances impérialistes, les États-Unis en tête. Il a les mains libres, le massacre peut continuer.