Soutenu par les États-Unis, l’État d’Israël massacre depuis un an les habitants de la bande de Gaza. Sous prétexte d’être à la recherche de militants du Hamas, plus de 43 000 personnes ont été tuées en 13 mois, dont 70 % de femmes et d’enfants, selon un rapport de l’ONU.
Dans ce champ de ruine qu’est devenue cette enclave, les 400 000 habitants, dans les camps, manquent de tout. Les hôpitaux ont été bombardés et les fournitures vitales bloquées.
L’approvisionnement en vivres et en eau fait gravement défaut, sans parler du gaz et de l’électricité. La famine menace les habitants alors que des camions d’aide humanitaire restent bloqués aux frontières égyptienne et jordanienne. L’horreur vécue quotidiennement va en s’accentuant.
L’État d’Israël poursuit l’occupation des terres de Gaza, la colonisation en Cisjordanie et étend maintenant la guerre au Liban.
Aujourd’hui, l’ordre impérialiste au Moyen-Orient se confond avec le terrorisme d’État israélien et sa politique d’expansion, de colonisation, d’annexions. Ce qui se joue dans ces affrontements, n’est pas une guerre entre Juifs et Musulmans. La question est de savoir qui contrôlera cette région et donc le pétrole et le commerce maritime passant par le détroit d’Ormuz et le canal de Suez. L’État d’Israël est devenu le bras armé de l’impérialisme chargé de tenir en respect les régimes tel l’Iran, jugés trop indépendants par les États-Unis.
La préoccupation des puissances impérialistes est aussi celle des partis nationalistes comme le Hamas et le Hezbollah. Leur préoccupation n’est pas de sortir leurs peuples de la pauvreté, mais d’avoir une grosse part du butin.
En Israël-Palestine, il y a de la place pour les deux peuples. Pour sortir de l’impasse des conflits sanglants et sans issue, il faut en finir avec toutes les formes d’oppression, s’unir par-delà les frontières et les nationalités pour renverser les classes dominantes, fossoyeurs des travailleurs.