Un accord de cessez-le-feu a été signé le mercredi 27 novembre entre Israël et le Hezbollah. Depuis, les raids aériens et frappes ciblées ont continué. Le samedi suivant, l’armée israélienne a lancé une frappe sur une voiture, faisant des blessés civils dont un enfant de sept ans.
Les deux mois de guerre ouverte ont fait des milliers de morts. Des centaines d’immeubles ont été détruits dans la capitale Beyrouth. Depuis l’annonce de la trêve, des habitants déplacés sont retournés dans le sud du pays et ont vu leurs maisons et des villages entiers détruits, des dizaines de villages.
L’accord de cessez-le-feu prévoit le retrait des forces armées israéliennes du sud du Liban. Et dans un délai de 60 jours le Hezbollah doit se replier au Nord à 30 km de la frontière et laisser place à l’armée libanaise et à la Finul (les casques bleus).
Un comité international pour surveiller l’accord a été mis en place, dirigé par les États-Unis. La France aussi s’est mise en avant pour « parrainer » la trêve.
La trêve ne met pas à l’abri la population au Liban. Encore moins le parrainage de la France et des USA. Depuis le début de la guerre d’Israël contre Gaza puis le Liban, les États-Unis ont battu leur record d’aides allouées à Israël : une aide militaire d’une valeur de 17,9 milliards de dollars entre le 7 octobre 2023 et novembre 2024. Tandis que la France, elle, a poursuivi et assumé son exportation d’armes et de composants militaires français vers Israël.
Ces puissances impérialistes n’ont jamais cessé d’être en première ligne pour soutenir les massacres d’Israël.