Face aux plans de licenciements qui s’amoncellent en France, les travailleurs ne restent pas sans broncher.
La société Michelin prévoit de mettre dehors 1 200 salariés avec la fermeture de deux de ses usines. À Cholet, les salariés sont mobilisés depuis l’annonce le 5 novembre de la fermeture de l’usine. Ils ont installé un piquet et ont élu un comité de lutte pour mener la bataille. Les travailleurs menacés de licenciements exigent 120 000 euros d’indemnités supra légales au lieu des 35 000 euros proposés par la direction. Ils sont bien conscients des milliards, produits par leur exploitation, sur lesquels dorment la famille Michelin et les grands actionnaires.
D’autres mouvements de grève sont en cours. Sur le site de Valéo à Saint-Quentin-Fallavier en Isère, les travailleurs ont fait grève le 12 décembre contre la suppression de 238 emplois. À l’usine de foie gras de Rougié en Dordogne, appartenant au groupe Euralis, les travailleurs ont cessé le travail. 73 personnes doivent être mises à la porte, pour un groupe ayant réalisé 1,5 milliards de chiffre d’affaires en 2023.
La lutte contre les licenciements est la lutte de tous les travailleurs. Seule une large lutte offensive obligera les capitalistes à maintenir les emplois et à prendre sur leurs profits.