Tandis que les marchandages vont bon train entre Poutine et Trump, directement ou par délégations interposées, la guerre continue. Lundi 24 mars, des bombardements russes sur la ville de Soumy ont causé plus d’une centaine de blessés, dont 31 enfants.
Depuis l’investiture de Trump, la politique des États-Unis a changé d’orientation : alors que Biden fournissait un maximum d’armes à l’Ukraine, Trump a décidé de négocier avec Poutine.
Le but est toujours le même : obtenir une part du gâteau que constitue à leurs yeux l’Ukraine, avec des terres rares et une grosse production de céréales, entre autres. Ces discussions ont lieu par-dessus la tête des dirigeants européens, qui se trouvent déboussolés, car ils dépendent très largement du financement et des fournitures d’armes américains.
C’est ainsi que si l’Europe voulait fournir des armes à la place des États-Unis, il se trouve que 60 % de leur armement provient des USA, et donc les pièces de rechange et les munitions également. Alors Macron et d’autres dirigeants européens ont beau plastronner, ils sont réduits à compter les points. Ils en profitent néanmoins pour tenter de relancer une politique d’armement, alors qu’ils prétendaient être au bord du déficit. Encore une fois, ils vont vouloir imposer aux travailleurs des sacrifices au nom d’une prétendue défense nationale qui n’est qu’une défense des profits de leurs capitalistes.
Les discussions entre les Américains et les Russes ne semblent pas pour l’instant aboutir à un cessez-le-feu. La Russie pousse son avantage, et veut reconquérir ses territoires occupés par l’Ukraine, et ensuite imposer ses conditions territoriales et commerciales. Trump quant à lui veut aussi bénéficier de cette guerre, à peu de frais.
Tout cela malheureusement se fait avec la peau des soldats russes et ukrainiens, et de la population de l’Ukraine.