La carrière a cessé ses activités le 15 janvier dernier à cause d’un glissement de terrain qui avait causé l’effondrement de deux maisons et de la route. Les 42 salariés sont sur le carreau.
Un rapport d’expert envisageait la reprise mais uniquement sur le front sud. Sauf que la Cour d’appel de Basse-Terre a confirmé ce jeudi 15 mai le maintien de la suspension de la carrière.
C’est la Société antillaise de granulats (SADG) qui exploite le site. Ce n’est pas une petite entreprise. Elle fait partie du groupe Audemard qui exploite des carrières dans l’Hexagone, en Martinique, en Guyane, à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie.
La SADG n’a pas respecté les arrêtés préfectoraux notamment sur les hauteurs et les largeurs des endroits creusés, sur la déviation des eaux de ruissellement de la zone exploitée.
Selon les dernières observations géotechniques, le risque d’effondrement persiste. Les sols restent déstabilisés.
Un autre rapport d’expertise est nécessaire pour confirmer ou non les conditions d’une reprise en toute sécurité.
Si les salariés ne veulent pas être punis pour la négligence des dirigeants de l’entreprise, ils auront intérêt à se faire entendre. Après tout, l’entreprise s’est bien enrichie pendant les années fastes.