Le 10 janvier, la Première ministre Élisabeth Borne, est censée présenter le projet de réforme des retraites. La réforme prévoit de repousser l’âge de départ à la retraite de 62 à 64, voire 65 ans. Le gouvernement prétend que c’est une nécessité pour sauver le système de retraite qui serait en déficit dans les années à venir.
Même en considérant que cela soit vrai, il y aurait d’autres mesures à mettre en œuvre pour renflouer les caisses de retraites. Par exemple embaucher des chômeurs, augmenter les salaires, ce qui ferait croître les cotisations, salariales et patronales. Mais pour le gouvernement, il n’est pas question de contraindre le patronat ni à embaucher, ni à augmenter les salaires. Derrière cette réforme est à peine cachée la volonté de faire des économies sur l’argent destiné à payer la retraite des travailleurs. Des économies qui serviront à mieux servir le patronat, sous forme d’aides en tout genre. Les coffres-forts des capitalistes débordent grâce au travail fourni par les travailleurs durant toute leur vie. À eux de prendre en charge les retraites !
En 2019, la tentative de réforme avait été repoussée par les mobilisations et des grèves massives. C’est la voie à suivre si nous ne voulons pas mourir au boulot.