Les animatrices des associations de la ville de Fort-de-France sont en colère. Le jeudi 27 avril, elles ont bloqué l’entrée de la Caisse des écoles de Fort-de-France au quartier l’Ermitage. Elles menacent de se mettre en grève générale pour se faire entendre.
Elles dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail avec une surcharge d’enfants à gérer. De plus, elles dénoncent les retards réguliers de paiement de leurs salaires. Depuis des années, leur salaire reste bloqué à 60 euros par jour de travail alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter.
Ces femmes, souvent mères de famille, sont pour la plupart employées en contrat à durée déterminée. Pourtant certaines travaillent depuis fort longtemps pour des associations qui remplissent des missions d’encadrement des enfants dans les écoles ou les centres aérés pour la municipalité. Elles se sentent aussi méprisées, renvoyées comme des balles de ping pong de leurs associations à l’encadrement de la caisse des écoles de la ville, sans avancées sur leur situation.
Les animatrices de Fort-de-France exigent des embauches pour l’encadrement des enfants et que leurs salaires leur soient payés à temps.