Le Conseil Constitutionnel (CC) a rejeté pour la seconde fois le 3 mai 2023 une demande de RIP (référendum d’initiative partagée) destinée à contrer la loi reculant l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Après cette nouvelle déconvenue, les syndicats appellent à une 14ème journée de mobilisation le 6 juin.
Des députés du groupe LIOT (Libertés indépendants, outre-mer et territoires) ont déposé une proposition de loi visant à abroger la loi sur la réforme des retraites. Cette proposition sera débattue à l’Assemblée nationale le jeudi 8 juin 2023. L’intersyndicale a donc appelé « à poursuivre la lutte au moins jusqu’au 8 juin », avec une nouvelle journée d’action, de grèves et de manifestations le 6 juin.
Dès le départ, les organisations qui composent cet attelage, soutenues par la NUPES, regroupement de partis de gauche autour de la France Insoumise de Mélenchon, ont fait le choix de ne pas appeler les travailleurs à utiliser la grève générale pour que le gouvernement remballe son projet. Elles ont fait le choix de privilégier la voie parlementaire, en continuant à entretenir des illusions.
C’est de la grève, dans la rue et dans les entreprises, que viendra la solution. Pas par de grandes envolées lyriques dans les salles dorées de l’Assemblée nationale.