Le territoire palestinien bombardé sans relâche par Israël survient après le massacre horrible perpétré par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier.
Israël veut venger ce massacre barbare qui s’est soldé par plus de 1 400 morts. Incendies, certains bébés et adultes décapités, environ 150 otages ont été le fait du Hamas.
Israël et le djihad islamique se renvoient la responsabilité du bombardement d’un hôpital de Gaza ayant causé des centaines de morts.
Le bombardement et le siège de Gaza par l’armée d’Israël causent des milliers de morts et blessés, entrainent le manque d’électricité, d’eau, de vivres, de médicaments. En réalité, il s’agit du degré supérieur d’un siège permanent de Gaza par l’armée d’Israël. Depuis 75 ans les morts palestiniens sont bien plus nombreux que les morts israéliens. Israël exerce depuis plus de 75 ans un terrorisme d’État permanent sur les Palestiniens après les avoir chassés de leurs terres pour créer son État en 1948. Pour ce faire il a eu constamment le soutien des puissances impérialistes : USA, Grande Bretagne et France, jusqu’à aujourd’hui.
Le peuple palestinien est opprimé par l’État d’Israël depuis son origine. C’est pour cette raison que les communistes révolutionnaires sont dans le camp du peuple palestinien opprimé, mais absolument pas dans celui du Hamas. Cependant, dans cette guerre ouverte aujourd’hui entre Israël et le Hamas et dans cette guerre permanente entre le terrorisme d’État d’Israël et les organisations terroristes palestiniennes, ceux qui payent le plus cher sont les travailleurs, les classes laborieuses, les pauvres des deux pays, leurs soldats et combattants.
Cette guerre sans fin faite en permanence d’attaques par Israël et de réponses des organisations armées palestiniennes maintient les opprimés des deux côtés dans le piège et l’impasse sanglants du nationalisme. Car empêcher les Palestiniens d’avoir un véritable État comme le fait Israël et vouloir aujourd’hui la destruction d’Israël comme le prône le Hamas conduit à une impasse sanglante. Jamais cela n’a été aussi vrai qu’aujourd’hui.
Au nationalisme, il faut opposer une politique révolutionnaire de classe. Il faudrait que les travailleurs et opprimés d’Israël et les travailleurs et opprimés palestiniens s’organisent en toute indépendance pour leur propre compte et leurs propres intérêts. Car les intérêts de la classe des travailleurs d’Israël sont opposés à ceux des classes dirigeantes et possédantes, comme les intérêts des opprimés palestiniens sont opposés à ceux du Hamas et des classes dirigeantes palestiniennes. Deux États vivant côte à côte seraient parfaitement possibles. Mais pour que ce soit viable, il faudrait que de chaque côté, les masses opprimées contestent la politique de leurs dirigeants respectifs et offrent aux masses une alternative politique bien meilleure. Il faudrait qu’elles créent leur propre parti révolutionnaire avec une ligne de classe, celles des travailleurs contre les classes dirigeantes et l’impérialisme.
Quand on voit l’immense soutien aux Palestiniens que montrent les masses arabes de la région, la contagion de cette politique révolutionnaire de classe ne serait pas une vue de l’esprit. Car partout les masses arabes sont opprimées par leurs propres classes possédantes et leurs dirigeants : en Egypte, en Jordanie, au Liban. La contagion pourrait atteindre l’Iran aussi. Elle pourrait même atteindre les masses populaires et travailleuses des puissances impérialistes. Il n’y a pas d’autres voies pour en sortir. Le nationalisme des uns et des autres depuis 75 ans a montré son peu d’efficacité malgré la lutte incessante des combattants nationalistes palestiniens toutes tendances confondues.
Aujourd’hui, attaques et ripostes palestiniennes et Israéliennes ne peuvent que rivaliser de barbarie, ce qui ne mènera à rien !