Cela fait près de trois mois que les agents exigent le respect de leurs droits.
Le directeur général Frédéric Maillard a rompu les discussions avec les grévistes à la mi-novembre prétextant que les 23,5 jours de congés payés actuels sont plus favorables que le Code du travail qui prévoit pourtant 25 jours. Ainsi EDF PEI vole chaque année aux salariés 1,2 millions d’euros. Pourtant le groupe a largement de quoi payer. Il a réalisé plus de 10 milliards d’euros de bénéfice net en 2023. Le directeur d’EDF PEI en a profité pour revenir sur tous les points de l’accord qui ont été validés notamment sur la régularisation de la situation des agents qui partiront à la retraite.
La direction se venge sur les grévistes, 15 d’entre eux sont menacés de licenciement. En même temps le préfet continue de les réquisitionner y compris ceux qui risquent le licenciement, pour assurer la production d’électricité.
Les grévistes ne lâchent rien, le combat continue.
ERRATUM :
Dans l’article « Meeting de la FE-CGTG » publié dans le numéro précédent, il fallait lire :
La loi demande à la direction, lors d’un préavis de grève de respecter le droit de grève et de faire appel même à des sociétés de production électrique autres que EDF pour éviter les coupures.