CO N°1348 (12 avril 2025) – Gaza – Le massacre continue

Israël a repris l’offensive sur la bande de Gaza le 18 mars, après une relative trêve de deux mois.

L’accord de cessez-le-feu n’avait pas empêché Israël de bloquer les convois d’aide humanitaire, condamnant à une famine accrue les 2,4 millions de Palestiniens faute de les écraser sous les bombes.

Depuis la rupture de la trêve, 1300 Palestiniens de plus ont été tués. L’armée israélienne tire à vue, y compris sur les enfants et les ambulances : 15 secouristes du Croissant rouge ont été tués alors qu’ils évacuaient des blessés. Les chefs militaires ont reconnu avoir ciblé volontairement ces ambulances. Depuis le début de la guerre, sous prétexte de viser des membres du Hamas, les forces armées ciblent sans distinction quartiers populaires, hôpitaux ou écoles.

Le premier ministre israélien Netanyahou est en position instable dans son propre pays. Visé par des accusations de fraude, corruption et abus de confiance, il risque son poste voire la prison. La fuite en avant guerrière qu’il mène contre Gaza conforte l’appui de l’extrême droite qui lui est nécessaire face à une opposition de plus en plus affirmée. Les États-Unis dont il est le bras armé dans la région, lui assurent un soutien sans faille, plus ostentatoire encore depuis l’élection de Trump, qui dit vouloir faire de Gaza la riviera du Moyen-Orient après avoir chassé ses habitants. Ce sont les bombes américaines, les armes livrées à l’État d’Israël qui tuent  des milliers de Gazaouis.

En plus des bombes l’armée israélienne reprend un début de pénétration autour de Gaza. Ses snipers tirent à vue comme à la chasse.

Un horrible génocide opéré avec l’assentiment des puissances occidentales, américaines, européennes. Les voyages de Macron n’en font pas pour autant un défenseur de la paix. Gaza est aujourd’hui une ruine comme Dresde et Berlin l’ont été à la fin de la deuxième guerre mondiale. Qu’a fait Macron pour que ce ne soit pas le cas ? Il a soutenu Israël inconditionnellement. Sous le prétexte fallacieux qu’Israël a le droit de se défendre.