Une des raisons expliquant la mobilisation des salariés de Blue Lines depuis le 28 mars 2025 concerne le non-respect intégral d’un protocole d’accord signé le 8 avril 2024.
Ce dernier portait sur des arriérés de salaires et de primes dus par le patron de l’époque.
Ce protocole d’accord a été signé par les représentants des salariés, Martinique Transport, la DEETS et bien sûr le gérant de l’entreprise Vedettes Tropicales, Charles Conconne. Pourtant ce dernier claironnait partout et sur tous les tons qu’il ne devait rien aux salariés grévistes. La réalité est bien différente !
Les « Vedettes Tropicales » ont reçu de Martinique Transport des centaines de milliers d’euros pour régulariser sa situation vis-à-vis de ses salariés, mais également pour remettre les sept bateaux en état avant que le nouvel exploitant ne reprenne l’entreprise.
Un bilan de clôture de la délégation arrivée à échéance le 30 juin devait être fait au plus tard fin septembre 2024, ce n’est que le 7 avril 2025 que les équipes de Charles Conconne et de Martinique Transport ont pu se rencontrer. Depuis tout ce temps, le solde des sommes dues aux salariés n’est toujours pas versé. Ce qui n’est certainement pas pour déplaire au gérant des Vedettes Tropicales.
Lorsque des patrons trainent des pieds et ne respectent pas leurs engagements, il n’y a aucune ardeur pour les y contraindre du côté des pouvoirs publics. Ils sont en fait complices. Mais les travailleurs disposent d’une arme efficace pour les convaincre : la grève.