CO N°1355 (13 septembre 2025) – Gaza – Encore et toujours plus, sous les bombes

Depuis le 20 août, une nouvelle offensive de l’armée israélienne sur Gaza-ville se traduit par un bombardement systématique de la ville et des tirs nuit et jour sur la population. 

Au moins 63 000 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, auxquelles s’ajoutent toues celles qui sont mortes faute de soins et à cause des privations. Selon des organismes humanitaires, plus de 500 000 personnes sont en proie à la famine.

À Gaza, sur ce bout de terre de 360 km2, coincé entre la Méditerranée, l’Égypte et Israël, vivent deux millions de personnes. Environ 6000 personnes par km2. Une densité qui rend difficile les déplacements et facilite les massacres de l’armée israélienne.

Dix minutes avant un bombardement, les habitants sont sommés, par feuillet jeté d’un avion, de se rendre vers une zone soi-disant sécurisée, mais ces espaces sont des leurres : les bombes et les tirs sont partout ! Dans les hôpitaux, les écoles, les camps de réfugiés, les sites de distribution alimentaire…

Pour offrir aux capitalistes une bande de terre, tout un peuple est massacré, sous prétexte de rechercher des combattants du Hamas. Mais le génocide affiché, la douleur des survivants, ne peut avoir comme résultat que de grossir le camp du Hamas !

Deux personnes ont tiré à Jérusalem dans un quartier occupé par Israël le 8 septembre, faisant six morts. Pour le Hamas, qui n’a pas revendiqué, il s’agit d’ « une réponse naturelle aux crimes de l’occupation ».

C’est aux masses populaires Gazaouies qu’il incombe de se libérer du Hamas. Aux masses populaires d’Israël, il revient de se débarrasser de la bande de génocidaires qui forme leur gouvernement. Et ces deux peuples libérés de leurs tyrans pourront se construire un avenir commun.