Cette taxe imaginée par l’économiste français Gabriel Zucman, consiste à taxer à 2 % le patrimoine des ultra-riches, c’est-à-dire ceux qui possèdent une fortune supérieure à 100 millions d’euros.
De nombreux grands patrons et politiciens sont vent debout contre cette taxe. Le français le plus riche, Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, a déclaré que la taxe Zucman mettrait « à terre l’économie française ».
Rien de nouveau sous le soleil capitaliste : les ultra-riches pleurent les yeux secs alors que 2 %, c’est une goutte d’eau dans leur immense fortune. C’est un taux d’imposition bien inférieur à celui qui frappe les travailleurs au Smic.
Bernard Arnault, par exemple, gagne un Smic toutes les 40 secondes. L’exploitation de 150 500 salariés de son groupe lui rapporte gros.
Même à 50 %, la question n’est pas de taxer ces parasites mais de les exproprier et de construire une société où les richesses créées par le travail seraient mises en commun.