L’évolution de la crise sanitaire et les mutations du virus poussent à des adaptations permanentes. Les établissements scolaires n’y échappent pas. Parents et enseignants constatent que les hésitations de ceux qui sont responsables des affaires académiques ne sont pas à la hauteur des attentes.
C’est ce qui a pu être constaté lors de la prestation de l’adjointe du recteur, Mme Corinne Gau, au journal télévisé de Martinique Première, du jeudi 8 avril 2021. Des hésitations, des généralités qui ne parvenaient même pas à la convaincre elle-même, parlant de « modalités d’accueil » un terme qu’elle semble particulièrement apprécier. Mais cela n’a rien d’étonnant. Comment gérer de manière efficace une telle situation quand les moyens sont insuffisants. Notamment les personnels. De ce fait, le rectorat ne se bat que pour gérer la pénurie.
Comme dans beaucoup d’autres domaines de la société, les restrictions budgétaires décidées en amont ont des répercussions lorsque des difficultés surgissent plus tard. Et les personnels font les frais des ajustements mis en place pour donner l’impression que tout fonctionne. À l’occasion de la rentrée des vacances de Pâques, des perturbations dénotant le mécontentement d’une partie des enseignants et des agents, sont annoncées, en particulier dans les établissements du primaire.