La presse en France explique que les aéroports ont permis à de nombreuses sociétés de s’enrichir grâce aux contrats de sous-traitance. De nombreuses tâches, le nettoyage, la sûreté, étaient effectuées par des agents de droit public. Dans les compagnies aériennes la sous-traitance n’était pas la règle. Aujourd’hui de nombreuses entreprises de sous-traitance, avec des conditions de travail difficiles et des salaires plus bas, remplacent agents de droit public et salariés des compagnies. La plupart de ces sociétés se sont développées rapidement.
Avec Macron, et sous les ordres des plus gros patrons, les lois anti-ouvrières se multiplient. La tentation est grande pour les patrons d’user et abuser de ces lois.
C’est ainsi que, à Pôle Caraïbes, à l’heure où il faudrait nettoyer méticuleusement un aéroport, les équipes sont réduites. Cela permet d’utiliser le chômage partiel. Ainsi l’État paie les salaires. Mais ces salaires sont réduits de 16 %. Au bout de quelques mois les travailleurs perdent beaucoup d’argent.
Avec la 2ème vague de Covid, viennent les licenciements, comme s’il n’y aurait plus jamais d’activité. Ainsi, certaines sociétés de nettoyage ont été carrément remerciées. À la sûreté, ASG veut licencier la moitié de ses 80 salariés. La société aéroportuaire elle-même donne le ton : elle propose « 36 ruptures conventionnelles ou départs anticipés à la retraite ».
Des travailleurs sont déjà en lutte contre ces plans et prennent contact avec ceux d’autres entreprises pour organiser la riposte.