Une des sociétés de nettoyage de l’aéroport, PSC, propose quatre ruptures conventionnelles ou départs à la retraite anticipés, sur 17 employés. Et bien sûr avec le moins possible d’indemnités de licenciement : « il n’y a pas d’argent ! ».
Tous ceux qui ne travaillaient pas ce lundi 7 décembre sont venus avec des pancartes devant la société à Jarry pour exprimer leur refus des licenciements. Ils refusent également de nouvelles baisses de salaire. Avec la pandémie, les conditions de travail et les baisses de salaire liées au chômage partiel sont insupportables.
Le patron s’est décidé à les recevoir tous ensemble. Il se justifie en disant que tout vient de la direction de l’aéroport. Celle-ci aurait décidé une baisse de 10 à 15 % des prestations de nettoyage de l’aéroport à partir du 1er janvier 2021. Un débat collectif a permis d’éclaircir les intentions du patron.
Quatre salariés acceptent de partir en formation. Il a été précisé que, contrairement aux précédentes déclarations du patron, ils pourraient, légalement, garder leur emploi après la formation. Il est en effet intolérable que dans cette crise, ce soient les travailleurs qui soient lésés. Un protocole d’accord précisant les garanties pour les salariés a finalement été signé. Les travailleurs restent mobilisés.